Friday, December 23, 2011

Québec: Projet de mine de phosphore

Publié le 09 novembre 2011 à 08h36
Louis Tremblay

Un gisement de classe mondiale
Le géologue Claude Duplessis de la firme SGS Geostat a vérifié les travaux réalisés par Ressources d'Arianne dans la région du lac à Paul aux Passes Dangereuses et qui ont permis de réaliser l'étude de préfaisabilité. Il était accompagné du vice-président de Ressources d'Arianne, Daniel Boulianne et du technicien prospecteur France Tremblay.

(CHICOUTIMI) L'étude de préfaisabilité réalisée par la firme Met-Chem Canada Inc confirme que le projet de mine du croissant de phosphore du lac à Paul, de la société d'exploration Ressources d'Arianne, offre un rendement de 19% avant taxe pour les investisseurs.Les résultats et données utilisés par les analystes à partir des travaux de forage démontrent de plus qu'il s'agit d'un gisement de classe mondiale qui le propulse parmi la prochaine génération des mines de phosphore, un élément qui entre dans une multitude de produits dont les engrais chimiques utilisés dans l'agriculture industrielle. Comme prévu, la minière dont le siège social est situé à Chicoutimi a dévoilé hier un sommaire de l'étude de préfaisabilité dont le contenu complet sera publié d'ici 45 jours. L'ouverture de la mine à ciel ouvert et la construction des infrastructures (lignes électriques, pont ou convoyeur sur la rivière Mistassini à Dolbeau, camp, moulin et matériel roulant), nécessiterait des investissements de départ de 649 millions$. Pendant la durée de vie de 25 ans, les investissements atteindraient un peu plus de 1 milliard$. Il est intéressant de constater que les chiffres présentés dans ce projet de mine à ciel ouvert sont à peu de chose près comparables à ceux d'Iamgold pour le projet de Saint-Honoré. «L'ensemble des coûts évalués à 118$ la tonne incluant le coût en capital démontre que le projet de mine de phosphore du lac à Paul est de classe mondiale et possède des paramètres économiques robustes. L'étude confirme également qu'en raison de l'augmentation significative des ressources, une production annuelle de 3 millions de tonnes de concentré pourrait augmenter la rentabilité du projet d'environ 50%», affirme le président de Ressources d'Arianne, le géologue Bernard Lapointe dans le communiqué officiel.
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Cordialement,

Alexandre

Monday, December 19, 2011

L'exploitation pétrolière dans le golfe du Saint-Laurent.

Exploitation pétrolière dans le golfe du Saint-Laurent.

 





Évaluation environnementale stratégique  
du golfe du Saint-Laurent.


 




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Cordialement,
Alexandre

Friday, December 16, 2011

Québec: Gisement de pétrole de classe mondiale à Anticosti

 Link: LE DEVOIR.com
Alexandre Shields   15 décembre 2011
Photo : Source NASA - satellite
Non seulement l'île d'Anticosti pourrait bien renfermer des dizaines de milliards de barils de pétrole, mais il semble aussi que le sous-sol de la plus grande île de la province se classerait parmi les gisements de classe mondiale. C'est du moins ce qu'a expliqué au Devoir le président de l'entreprise Pétrolia. Et si cet or noir est un jour exploité, les pétrolières devront probablement recourir à la fracturation hydraulique, une méthode qui n'a jamais été utilisée au Québec.

En fait, Pétrolia et son partenaire Corridor Resources ont fait analyser de nouveau une «carotte» de sol déjà prélevée dans un puits situé dans la partie est de l'île. Cette nouvelle étude aurait démontré une bonification significative de «la capacité de récupération» d'or noir dans le cas d'une éventuelle exploitation. «C'est très substantiel comme amélioration», a souligné le président de Pétrolia, André Proulx, sans préciser davantage. «On n'a pas encore défini [le taux de récupération], mais on semble respecter les critères recherchés» par les leaders de l'industrie. On ne peut habituellement pas récupérer tout le pétrole qui se trouve dans un gisement, mais plus le taux de récupération est élevé, plus sa valeur commerciale est grande.

«La quantité de pétrole en place est la même», a ajouté M. Proulx. Mais elle est déjà très importante. Selon la plus récente évaluation disponible, le sous-sol situé sous les permis détenus par Pétrolia et Corridor Resources pourrait renfermer pas moins de 30 milliards de barils de pétrole. Les deux entreprises paient un total de 61 956,40 $ par année pour conserver leurs droits d'exploration — qui couvrent la plus grande partie de l'île —, selon ce qu'on peut constater dans le registre des permis du ministère des Ressources naturelles du Québec. Quant aux permis détenus par Junex sur Anticosti, ils pourraient contenir pas moins de 12,2 milliards de barils de pétrole. Au total, le sous-sol renfermerait donc plus de 40 milliards de barils, selon une estimation préliminaire.


André Proulx a d'ailleurs souligné que le gisement semble très bien se classer à l'échelle internationale. «Je ne suis pas un spécialiste, mais ce que je peux vous dire, c'est qu'on entre dans le calibre de gisements internationaux qui sont recherchés. La roche-mère qui est là répond aux critères de certaines grosses sociétés.» En plus d'une roche-mère, donc productrice d'hydrocarbures, le sous-sol semble contenir des zones propices à les retenir.


Dans un communiqué diffusé récemment, Pétrolia soulignait que les indices laissent croire que la formation géologique de Macasty, où se trouverait le potentiel pétrolier sur Anticosti, serait même aussi prometteuse qu'une formation qu'on retrouve dans l'État américain de l'Ohio, «où plusieurs compagnies pétrolières sont actives».


Il reste toutefois beaucoup d'étapes avant de préciser le potentiel commercial, a tenu à préciser André Proulx. Mais les résultats de plus en plus intéressants facilitent la recherche d'investissements pour poursuivre l'exploration, a-t-il ajouté. Déjà, Pétrolia espère retourner sur l'île l'été prochain pour continuer ses recherches.


Et si l'entreprise décide d'aller de l'avant, il se pourrait bien qu'elle doive recourir à la fracturation hydraulique. «On n'est pas rendus à cette étape, mais si on regarde sur Anticosti, pour l'instant, la seule possibilité qu'on voit, c'est de procéder par fracturation», a réitéré


M. Proulx. Cette technique d'extraction non traditionnelle est bien connue dans le cas du gaz de schiste. Elle n'a jamais été tentée au Québec dans le secteur pétrolier et requiert des quantités importantes de fluides qui doivent ensuite être traités. Aucune installation de ce genre n'existe sur Anticosti.


Mauvaise cible


C'est la division Pétrole et gaz d'Hydro-Québec qui a cédé, au début de 2008, ses droits sur les permis qu'elle détenait à l'entreprise Pétrolia en échange d'une «redevance prioritaire» jamais rendue publique. Le gouvernement Charest a toujours refusé de publier quelque information que ce soit à ce sujet, tout comme l'entreprise.


Un silence que dénonçait récemment l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, en entrevue au Devoir. «Est-ce qu'on peut savoir si on a vendu notre droit d'aînesse pour un plat de lentilles? demandait-il. Qu'est-ce qu'il y a dans le contrat? On nous dit qu'on ne dévoile pas d'informations pour des raisons commerciales, pour protéger les éléments de concurrence. Même si on savait combien on a vendu les droits pétroliers sur l'île d'Anticosti, qu'est-ce que ça changerait sur le plan de la concurrence dans le commerce pétrolier mondial? Je ne sais pas.»


Chez Hydro-Québec, on a toujours soutenu que les travaux menés avant 2007 n'avaient rien donné. Pourquoi est-ce que la société d'État, qui a pourtant investi des millions de dollars en travaux d'exploration sur l'île, n'a jamais pu déceler le moindre potentiel pétrolier? La faute en incombe au choix de la formation géologique ciblée, expliquait plus tôt cet automne un ancien dirigeant de l'exploration de la division Pétrole et gaz de la société d'État.


«En 2005, la focalisation de tous les acteurs de l'industrie sur l'île [d'Anticosti] était sur la formation géologique de Trenton Black River, qui est en dessous du Macasty. On savait que le Macasty était la roche-mère où les hydrocarbures étaient générés, mais ce n'était pas l'objet de l'exploration à l'époque», expliquait en octobre dernier Peter Dorrins, maintenant président et chef des opérations de Junex, en marge de l'assemblée annuelle de l'Association pétrolière et gazière du Québec.


«Dans l'exploration, poursuivait M. Dorrins, les idées évoluent avec le temps. Quand il y a plus de technologies pour sortir le pétrole ou le gaz, on va s'adapter. C'est justement le cas pour Anticosti. Donc, à l'époque, on ciblait quelque chose d'autre.» Il rappelle toutefois que les travaux menés à l'époque, notamment par la société d'État, avaient permis de détecter des «indices» de la présence d'hydrocarbures dans la formation désormais très prometteuse.
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Cordialement,
Alexandre 
 

Wednesday, December 14, 2011

Chemin de fer du Plan Nord - Le gros de la facture pour Québec?

Link: LE DEVOIR.com

Alexandre Shields   14 décembre 2011  Québec

L'investissement semble trop risqué pour les minières, conclut l'étude de Genivar


Photo : B. Lebe
 L'implantation d'un lien ferroviaire de 600 kilomètres entre Schefferville et Kuujjuaq, un projet qui bénéficierait directement aux minières qui comptent profiter du Plan Nord, coûterait au moins 2,5 milliards de dollars. Le gouvernement pourrait d'ailleurs être forcé d'acquitter une bonne partie de la facture, selon ce qui ressort d'une étude de préfaisabilité réalisée par la firme d'ingénierie Genivar pour le ministère des Transports. Le même document souligne que des projets hydroélectriques déjà envisagés par Hydro-Québec dans cette région nordique seraient difficilement rentables.

L'ajout d'un long tronçon de chemin de fer jusqu'à la baie d'Ungava permettrait en fait de relier le Nord québécois au port de Sept-Îles. Les centaines de millions de tonnes de minerais qui seront exploitées à moyen terme dans le se
cteur de la fosse du Labrador pourraient par la même occasion être transportées, transférées à bord de bateaux et ensuite exportées. La construction d'une voie ferrée garantirait en effet l'accès à un territoire dont le potentiel minéral est immense — on y retrouve près de 18 000 titres miniers — et qui est largement inaccessible par la voie terrestre.


Ce nouveau lien, qui traverserait deux secteurs pourtant «réservés aux fins de parcs», pose toutefois plusieurs défis. Une partie du tracé se retrouverait dans le pergélisol et il faudrait franchir plusieurs cours d'eau. Dans une des options envisagées, les rails passeraient par le Labrador, ce qui ferait en sorte que le projet serait de compétence fédérale. De plus, la hausse prévue de la fréquentation des infrastructures ferroviaires entre Schefferville et Sept-Îles nécessiterait de nouveaux investissements. «En effet, la capacité actuelle ne serait pas suffisante pour accueillir l'ensemble des projets prévus au nord de Schefferville», précise l'étude. Même chose pour le port de Sept-Îles.


Un projet de 6 milliards?


La firme d'ingénierie mandatée par Québec estime que le seul projet de nouveau tronçon coûterait au moins 2,5 milliards de dollars. Une facture à laquelle il faudrait ajouter les coûts d'entretien annuels, évalués à 18 millions. Genivar a aussi calculé que si ce projet était financé sur une période de 30 ans, les remboursements en capitaux et en intérêts atteindraient 5,8 milliards de dollars. Sans compter les travaux sur le tronçon de 600 kilomètres situé plus au sud.


Reste à voir qui financerait un tel projet. Les auteurs de l'étude expliquent que le secteur privé refuserait probablement de prendre un tel «risque» financier, en raison du coût du projet, mais aussi du caractère cyclique de l'industrie minière. «[...] Étant donné que le partenaire privé visera la rentabilité financière du projet, il se pourrait que la voie ferrée ne se rende pas à Kuujjuaq, puisque les sites miniers pour lesquels une mise en activité est prévue au cours des prochaines années sont situés plus au sud», évalue-t-on également dans ce document de 132 pages disponible sur le site du Devoir. Sans oublier que les mines projetées ont, au mieux, une durée de vie de 35 ans.


Une division de la facture entre le secteur public et le secteur privé serait plus avisée, selon l'étude. Québec engagerait alors des fonds publics, mais pourrait aussi assurer l'accès à la voie ferrée et la poursuivre jusqu'à «un port en eau profonde sur les rives de la baie d'Ungava». Mais encore une fois, le secteur privé risque de ne pas être au rendez-vous. Par exemple, «le partenaire privé pourrait juger que les risques inhérents à la fréquentation du chemin de fer sont trop importants pour garantir la rentabilité du projet à long terme».


Et si l'État prenait tous les coûts à sa charge, des minières qui ont payé leurs infrastructures ferroviaires pourraient crier à la «concurrence déloyale». «Ces compagnies minières pourraient également demander des subventions pour la construction de nouvelles infrastructures de transport ou pour la réfection des infrastructures actuelles.»


Bref, la question du financement apparaît pour le moins complexe. De toute façon, a-t-on répondu au bureau du ministre délégué aux Transports, une autre étude doit être menée dans le cadre du Plan Nord au sujet d'un «lien terrestre» permettant de désenclaver Kuujjuaq en la reliant au sud du Québec. On étudiera la construction d'une route ou d'une voie ferrée.


Chose certaine, ce projet s'inscrirait dans l'ambitieux projet «de plusieurs générations» lancé par les libéraux de Jean Charest. Et les minières, bien conscientes des dizaines de milliards de dollars qui dorment sous terre, ont déjà investi cette zone. Genivar a calculé que 60 entreprises sont déjà actives dans la zone ciblée dans l'étude. En tout, 8500 kilomètres carrés étaient sous permis en 2010. On y cherche du fer, de l'or, du zinc, du nickel et de l'argent.


Hydroélectricité trop chère


L'étude de Genivar revient sur trois importants projets hydroélectriques qui étaient inscrits dans le plan stratégique 2004-2008 d'Hydro-Québec, soit ceux des rivières Caniapiscau, George et à la Baleine. Tous ces projets sont jugés trop coûteux pour être mis de l'avant, en plus d'être difficilement envisageables d'un point de vue environnemental. «L'éloignement d'hypothétiques sites dans la zone d'étude par rapport aux lignes de transport et la taille des projets de développement envisagés ne semblent donc pas permettre d'obtenir un prix de vente de l'électricité compétitif», souligne le rapport.


Hydro-Québec doit investir pas moins de 47 milliards de dollars d'ici 25 ans dans des projets énergétiques dans le cadre du Plan Nord. Mais il est «trop tôt» pour dire si les trois projets inscrits dans le plan stratégique 2004-2008 en feront partie, selon ce qu'a répondu la société d'État.


En entrevue au Devoir, l'ancien premier ministre Jacques Parizeau s'inquiétait récemment de la volonté d'Hydro-Québec de se déployer toujours plus au nord. «Le message, c'est on continue vers le nord. Sans détails, sans précisions, Hydro-Québec monte vers le nord, et à des coûts qu'on ne connaît pas. Ils s'arrêteront quand? On ne sait pas. C'est énorme. Et les filières autres d'hydraulique demeurent tout à fait secondaires.» D'autres économistes estiment carrément que ces investissements présentent une menace pour les finances publiques.

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Abs.

Alexandre

Saturday, December 3, 2011

Total investit 1,4 M $ à Polytechnique

24h Montréal – Actualités - Total investit 1,4 M $ à Polytechnique


L’École Polytechnique aura une chaire de recherche 
industrielle financée en partie par le géant français Total.
Photo : Étienne Laberge / 24H

La multinationale Total, connue pour l’exploitation des sables bitumineux en Alberta, investit 1,25 M $ dans la mise sur pied d’une chaire de recherche à l’école Polytechnique, une initiative qui servira en partie à améliorer les procédés de raffinement de l’entreprise dans l’Ouest Canadien.
Le géant, au chiffre d’affaires colossal de 217 milliards de dollars l’an dernier, ne financera toutefois que 33 % des 4,2 M $ qui seront consacrés à la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Total, inaugurée vendredi.
Ce sont donc les organes publics qui investiront la plus grosse part du gâteau. Le gouvernement fédéral a donné 1,25 M $, Québec 400 000 $, et Polytechnique, 700 000 $.
« Le procédé que nous allons développer sera utilisé dans l’étape de fabrication de brut synthétique à très haute valeur. Les projets vont être coconstruits entre l’université et Total », explique Christophe Tanguy, directeur adjoint à la direction scientifique à la multinationale.

Un réacteur à 1200 degrés Celcius
À terme, les chercheurs manipuleront deux réacteurs uniques au Canada dont l’un est capable de chauffer la matière à 1200 degrés Celcius, et ce, à de fortes pressions. Un système conventionnel est limité 600 degrés Celcius.
Cette capacité de chauffage « change complètement la physique et la chimie » confie M.Tanguy, promettant ainsi les découvertes multiples.
Les recherches permettront aussi d’évaluer les possibilités de transformer des déchets industriels et domestiques en l’éthanol, par exemple.
Dans la mire des scientifiques également, l’éventualité de fabriquer du plastique en se passant de la méthode de tri traditionnel.
« Le tri des plastiques est trop compliqué, et surtout trop coûteux à mettre en œuvre pour qu’on le fasse de façon durable. On travaillerait donc à une meilleure utilisation des produits recyclés », souhaite Louis Fredette, titulaire agrégé de la chaire. 

Plan Nord
Un autre titulaire de la chaire, Jamal Chaouki, souligne que l’expertise développée par Polytechnique doit être considérée comme un investissement à long terme, et dans les intérêts du Québec, pas seulement de l’Alberta.
« Le Plan Nord est un bon exemple de retombées économiques, au Québec, directement relié à ce qu’on va faire à Polytechnique. Il faudra nécessairement qu’on le traite tout ce minerais qu’on va extraire », envisage-t-il.
Une trentaine d’étudiants figurent déjà parmi le personnel de la chaire.
etienne.laberge@24-heures.ca
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 Abs

Alexandre